Fleuve Saint-Laurent
Ombres et silhouettes
L’eau n’est plus que ruban d’argent
Les deux rives ne tiennent qu’à un fil, un tissage d’acier
Au ciel une traînée lumineuse luit
Sûrement l’ange gardien de la Ville
Qui commence sa ronde de nuit
Au loin on voit presque ou devine
Une circulation maritime qui file
Entre la diagonale des berges
Il fait bon être deux ce soir
Seulement deux mais remplis
De la présence de beaucoup
Prends ce calme sacré
Ce concentré de sérénité
C’est un grain d’éternité
C’est ma prière profane
De ce doux jour
D’août