Mon trousseau de CLEFS
Pour mieux approcher les défis, les problemes émotifs... ou les décisions
La chronique de l'Oncle Christophe

 


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COOPÉRATION   |   COMPÉTITION   |   CONCURRENCE


Notre société est actuellement empetrée dans le néo-libéralisme, qui prétend  libéraliser  les rapports commerciaux, tandis qu'il asservit les humains.

Les résultats sont graves pour les membres de notre société aussi bien que pour les peuples dans leurs rapports entre eux. Ainsi, chaque personne, dans un tel systeme, est conduite a penser d'une façon et a agir d'une autre. En effet, notre éducation religieuse et civile nous a appris a croire en la bonté de la vie et a valoriser la coopération. Le néo-libéralisme, lui, est basé sur une insécurité profonde : il n'y en a pas pour tous, il faut donc etre du côté de ceux qui ont... C'est alors la recherche du pouvoir, la justification aidée du maquillage des faits et la loi du plus fort qui prennent le dessus. Les maîtres-mots : compétition, concurrence.

Ken Keyes ** nous fait faire un bout de chemin splendide sur ce plan. Il affirme que l'amour est notre nature fondamentale, et que la compétition héritée de l'époque de la jungle correspond a un stade de l'évolution de l'humanité révolu : nous avons fait tout un bout de chemin depuis l'homme des cavernes. Affirmer la compétition comme saine dans les rapports humains ou économiques, c'est régresser, c'est mentir.

Howard Bloom aussi (Le principe de Lucifer 2), lorsqu'il compile des résultats de recherches en laboratoire sur des rats. Ceux-ci tendent a démontrer que la coopération finit par etre gagnante : ceux qui n'arrivent pas a apporter leur contribution au groupe en arrivent d'eux-memes a affaiblir leur systeme immunitaire et a s'auto-détruire, tandis que les autres, pourtant soumis a des défis tres stressants, restent en santé et trouvent les solutions nécessaires.

La compétition fait du sens dans le jeu, lorsqu'elle nous incite a nous dépasser, a vaincre l'obstacle. Mais l'obstacle est une montagne a gravir, un parcours semé d'embuches, etc., pas une personne a abattre. Et pas soi-meme qu'on force a atteindre un but quand notre coeur a soif d'autre chose.

Il nous faut affirmer haut et fort  -  surtout par notre façon de vivre au jour le jour et par nos choix de société  -  que la coopération ennoblit, qu'elle saura tellement mieux que la compétition nous faire arriver tous ensemble aux buts que nous convoitons, comme personnes et comme humanité.

 

 

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Édité par le site GRANDIR, QUÉBEC

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 v2005-02-08

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